On ne peut pas être insensible à un voyage au Népal, notamment lorsqu’on est fan de trekking. Tout vous séduira dans ce recoin du monde : le panorama, la puissance de la nature, l’hospitalité des habitants du pays, les échanges chaleureux avec les riverains durant le trek. À cela, rajoutez la fierté de se surpasser. Vous l’aurez compris : tout ça, ce n’est pas rien !
La période idéale
L’Automne est la saison indiquée pour effectuer un trek au Nepal en particulier le mois d’octobre et de novembre. Les fortes pluies caractéristiques de la mousson sont bien finies et l’hiver rigoureux n’est pas encore là. De ce fait, les cols de montagnes s’offrent à vous et le soleil est au rendez-vous.
Novembre est le mois où le trek est à son apogée, car tous les éléments pour en faire une expérience unique sont réunis : ciel dégagé, température clémente, paysage de rêve et pistes praticables.
Si vous préférez éviter la horde de touristes, bloquez votre agenda pour la deuxième quinzaine de novembre. Si en octobre, il est primordial de réserver les lodges, à cette période indiquée, c’est inutile.
Le choix des circuits
Le temps nécessaire pour faire un trek dépend de plusieurs facteurs. Le premier est le temps dont vous disposez. La durée d’un trek peut varier de 5 jours à 21 jours, en fonction du trajet et du niveau des randonneurs.
Quand on parle de Trek au Népal, impossible de ne pas citer le tour des Annapurna. C’est en effet le circuit le plus célèbre quel que soit le niveau.
Si vous préférez plus de difficultés, arpentez le secteur de l’Everest. Les spécialistes déclarent cette zone plus difficile à franchir que les autres.
Un autre itinéraire à découvrir est le circuit du Langtang, un peu plus facile et idéal pour le contact avec les autochtones.
Les précautions à prendre
Effectuer un trek et le réussir est jouissif. Afin de se donner toutes les chances d’y parvenir, il faut respecter quelques règles de base.
La première, et la plus importante, est d’avancer sans se précipiter. La distance préconisée est de 400 à 500 mètres par jour. Cela vous évitera le mal aigu des montagnes (MAM), un mal provenant de l’altitude. Ce mal est ressenti par certaines personnes à partir de 2500 mètres.
Il est donc recommandé de ne pas excéder les 3500 mètres si vous n’êtes pas encore bien rodé au trekking.
Santé et sécurité
Il est indispensable avant de partir de souscrire à une assurance santé. En effet, vous vous exposez quand même à certains risques de maladies et d’accidents pour ce genre d’activité. Afin d’être sûr de ne pas devoir débourser de vos poches, ne faîtes pas l’impasse de l’assurance.
Sinon, évitez également de partir en solo. Si vous ne tenez pas à ce qu’un guide vous accompagne (ce qui est pourtant beaucoup plus sûr), partez en groupe ou à deux au moins.
Un incident peut si vite survenir et personne ne pourra alors appeler de l’aide.